Archive for the ‘Agenda’ Category

h1

Un nouveau blog

mercredi 30 juillet 2008

Voilà un moment que je me débattais entre mes différents blogs, Jononline et The Roof Is On Fire. Le premier était destiné à des sujets généraux en rapport avec l’actualité, ou des petits tuyaux techniques sur les blogs, des liens intéressants d’internet. Sur « The Roof », j’avais écrit sur des thèmes plus en rapport avec l’Argentine, la danse, le tango…

Mais j’y ai un peu perdu mon latin, et mon envie d’écrire. Du coup, je viens de commencer un nouveau blog: Niceto Tango. Comme son nom l’indique, il traite principalement du tango, « non sans exclure… » une petite parenthèse de temps en temps.

Vu que le mieux est l’ennemi du bien, et que la majorité des tangueros restent quand même dans leur région favorite (nous, les Suisses, on n’est pas très mobiles…), ce nouveau blog se concentre sur le tango généralement à Lausanne, « non sans exclure… » quelques exceptions à l’occasion. Il est complété par un Agenda Google.

Dans ma vision, il y a déjà un blog qui centralise exhaustivement les informations générales et les liens tango sur la Suisse-Romande, donc inutile de faire les choses à double. Ensuite, à chaque région d’avoir son site d’informations plus détaillées si nécessaire.

La newsletter de Jean-Marc de Tangofolie offre aussi un canal de communication pour ceux qui préfèrent que l’information leur arrive directement dans leur messagerie électronique, et qui ne connaissent pas les flux RSS.

Quand au blog « On The Roof », je ne sais pas ce qu’il va devenir… On verra bien!

h1

Pour davantage de folklore argentin

dimanche 27 juillet 2008

Ernesto Carmona revient donc à Lausanne en novembre, et en plus du tango, c’est un passionné et un expert de folklore argentin.
Malheureusement, on dirait qu’il n’y a que peu de demande pour de tels cours à Lausanne, mais j’aimerais beaucoup qu’on me prouve le contraire.
Le folklore en vaut la peine. La zamba est magnifique, mais demande beaucoup de cours pour arriver à quelque chose. C’est pour les spécialistes. Au contraire, beaucoup plus dansent la chacarera, on peut s’en sortir même si on doit copier la chorégraphie sur le voisin! Sur la même piste, des experts cotoieront des débutants et tout le monde s’amusera avec la même intensité.
N’hésitez pas à me faire part de votre intérêt pour de la chacarera par exemple: si assez de gens s’y mettaient, on pourrait en danser quelques unes lors d’un petit break au milieu d’une milonga, comme à La Viruta, Villa Malcolm, La Glorieta ou d’autres endroits à Buenos Aires!

Par exemple, moi j’ai appris la chacarera sur le tas, lors de ces soirées à Buenos Aires. Je la danse sûrement très mal, mais je peux confirmer qu’on peut beaucoup s’amuser en la dansant, surtout si on n’est pas tout seul! La chacarera simple est une chorégraphie finalement assez facile à mémoriser, ça fait un contraste par rapport à l’improvisation permanente du tango, pour un petit moment.
S’il y avait assez de personnes intéressées, Ernesto serait enchanté de proposer aussi un atelier de folklore lors de sa visite.

h1

Ernesto revient à Lausanne en novembre: les 15 et 16!

dimanche 27 juillet 2008

La dernière visite d’Ernesto à Lausanne avait été organisée un peu… à la dernière minute, à des dates – fin juin – qui ne convenaient pas forcément à tout le monde. Tout le monde en est reparti enchanté, mais beaucoup étaient déçus de ne pas pouvoir être là.

Du coup, vu qu’il revient en Europe cet automne, j’en profite pour le faire passer par Lausanne. Il y sera le week-end du 15 et du 16 novembre. Comme d’habitude, il arrivera quelques jours avant, et repartira quelques jours après, pour pouvoir donner des cours privés à ceux qui le désirent.

Voici le flyer que je vais distribuer, qui présente un peu la philosophie du stage et donne quelques détails concrets supplémentaires. N’hésitez pas à l’imprimer et le diffuser aussi!

Cette fois, il y a un petit changement dans la formule. Le privé pour chaque couple demeure, mais la durée du cours de groupe sera réduite de 3 à 2 heures par jour: davantage d’intensité et baisse du prix en conséquence. S’il y a plus de 9 couples inscrits, le cours sera dédoublé en 2 groupes en fonction des niveaux présents.

Tout se passera dans les locaux de L’ACADE, à Chavannes-près-Renens, là où sont donnés les cours de Tango José le vendredi soir. C’est à moins de 10 minutes à pied de la gare CFF de Renens.

Je vous laisse donc me contacter pour votre inscription, soit en laissant un commentaire à ce billet, ou alors via les coordonnées mentionnées dans le flyer. J’aimerais éviter le refrain traditionnel « les places sont limitées, alors inscrivez vous sans tarder! », mais… inscrivez-vous sans tarder! C’est essentiel pour que je puisse confirmer au plus vite aux personnes déjà inscrites les horaires de cours de groupe et des leçons privées.

h1

Ernesto revient à Lausanne!

dimanche 25 Mai 2008

Hmmm. Voilà depuis quelques mois que j’ai la panne du blogueur! J’espère que ça me reviendra bientôt! Pas trop l’envie ou le besoin d’écrire pour le moment, depuis mon retour en Suisse. Mon petit doigt me dit que ça reviendra prochainement. Mais là, cas de force majeure…:

Car Ernesto Carmona revient à Lausanne pour donner un stage les 28 et 29 juin. Vous pouvez lire dans ce blog tout le bien que je pense de lui…

Le prix est toujours le même, 230 francs suisses pour 3 heures de cours le samedi après-midi et 3 heures le dimanche après-midi, ainsi qu’une heure de couple. Vous pouvez vous inscrire seul, mais attendez-vous à partager votre heure de privé avec un autre partenaire. Il y aura aussi, durant les jours qui précèdent ou suivent, la possibilité de prendre des cours privés.

En plus, il y aurait la possibilité de prévoir une soirée pour une initiation aux danses folkloriques argentines, comme la chacarera, la zamba, le chamamé… La première citée est plus facile à comprendre, et est très divertissante! A Buenos Aires, il y a souvent un moment au milieu de la milonga où l’on peut danser la chacarera. Tout le monde s’y met, en ligne, et ceux qui maîtrisent un peu moins copient les voisins qui maîtrisent mieux la chorégraphie!

h1

Le chat de Fernández Fierro

vendredi 17 août 2007

A tous ceux qui penseraient que le tango est une musique rétro, et qui sont dans les environs de Buenos Aires, je leur conseille d’aller faire un petit tour du côté du quartier de l’Abasto, au Club Átletico Fernández Fierro un mercredi soir dès 22h30 pour la milonga hebdomadaire. Avec concert de l’Orquesta Típica local. De plus, pour les couche-tôt, c’est tôt, au contraire des habituelles prestations musicales milonguesques qui commencent vers une heure du matin.

C’est un club social bien local, plein de touristes sûrement, mais très relax, un peu dans la même catégorie que La Catedral. Il n’y a pas beaucoup de place pour danser, d’ailleurs les gens ne viennent pas vraiment pour ça, ils viennent pour voir. Amis danseurs, meilleur donc de venir en groupe, même s’il reste possible d’avoir de la chance.

Mais voir quoi? Parce que des tables, il y en a, et du public aussi, pour 10 pesos l’entrée, et 8 le litre de bière Quilmes! J’avais déjà entendu l’orchestre enregistré, mais le voir, c’est quelque chose. Confirmé: certains ont davantage un air de rocker type Cobain ou Axl Rose, et le chanteur est bien déjanté par moments. A un certain moment, j’avais l’impression que le spectacle était autant visuel que musical, ce qui empêche bien sûr un peu les gens de danser. J’avais pris mon parti de me contenter de cela, un peu frustré, regrettant un petit peu le style « m’as-tu vu » des musiciens quand l’un des membres a rappelé au micro que l’on pouvait aussi danser.

Mais qu’on ne s’y trompe pas. La musique demeure celle que peut produire un orchestre typique traditionnel avec 4 violons, 4 bandonéons, une contrebasse, un violoncelle et un piano. Toutefois, ça déménage! On dira que le style est un peu plus dynamique que Los Reyes del Tango par exemple, qui reproduisent fidèlement le style de Juan D’Arienzo.

Ah, j’oubliais la star du groupe. Le chanteur? Non, je pense au maître des lieux. Peut-être est-ce lui, Fernández Fierro? Je parle du chat noir et blanc qui se promenait tranquillement entre les tables du public avant le concert, et qui s’est même permis une incursion entre les pieds des rockers, non que dis-je, des bandoneonistes pendant le concert, avant de tranquillement terminer sa vadrouille allongé aux pieds du pianiste…

h1

Ernesto Carmona à Lausanne en octobre!

dimanche 12 août 2007

S’il y a trop de carbone dans l’atmosphère, il n’y aura jamais trop de Carmone dans le monde du tango, que ce soit à Buenos Aires, mais également, en grande première pour vous en Suisse-Romande, à Lausanne le 6 et le 7 octobre 2007.

Ce que j’apprécie le plus quand je suis à Buenos Aires, c’est de pouvoir prendre des cours avec Ernesto Carmona. Si je ne vous en ai pas déjà parlé, vous n’avez sûrement jamais entendu son nom, et ce n’est pas sur Internet que vous allez apprendre beaucoup sur lui. Il ne fait que peu de pub, et fonctionne au bouche-à-oreille.

C’est un type unique, très attachant, empathique et avec un caractère affirmé. Avec lui, on n’apprend pas des pas ou des figures, mais à développer son tango personnel, sortir de son mental, du formattage chorégraphique, des limites et de la mémoire inconsciente des pas pour aller vers son ressenti et son improvisation personnelle.

Ralentir, développer le confort de l’abrazo, ressentir la communication entre les corps et abandonner toute idée de force et de tension dans le guidage sont quelques uns des points-clé de sa philosophie.

Parmi les milliers (je n’exagère pas) de profs de tango de Buenos Aires, sa philosophie et sa manière d’enseigner me semblent différentes de tous les autres. Il va contre le système traditionnel. Avec lui, il faut accepter de remettre en question certains acquis que l’on a, qui nous paraissent fondamentaux. A la première heure, on a peut-être l’impression de déconstruire son tango, mais à la fin, tout finit par se mettre en place! 

Normalement, il vient en Europe un mois par année, et a un programme régulier, retrouvant des habitués à Zurich et en Italie. Cette année, il vient pour 2 mois et Lausanne (et la Suisse-Romande) aura donc la possibilité de le découvrir!

C’est pour ça que j’ai pris contact avec Nathalie Piller, qui a gentiment offert de s’occuper de l’organisation logistique de l’événement. Le stage se compose de manière différente d’un stage traditionnel.

Le nombre de participants est limité. Il y a déjà des inscrits (vive le bouche-à-oreille!), mais il reste encore des places. Chacun participera à 2 classes de 3 heures chacune, le samedi après-midi ET le dimanche après-midi, ET une heure de cours privé avant le dimanche. Ernesto parle très bien français.  

Le prix est de 230 francs suisses, donc pour 7 heures de cours dont une privée. C’est une certaine somme mais ça en vaut la peine. Considérant le coût d’une leçon privée, et en divisant ensuite par 6, on arrive à un prix horaire très habituel.

Les dates du stage sont le samedi 6 et le dimanche 7 octobre. Il n’y a pas besoin de s’inscrire en couple, même s’il serait bien de faire en sorte d’avoir plus ou moins une parité entre hommes et femmes durant le cours, donc si vous venez à 2, c’est quand même mieux. Les hommes seuls sont toujours bienvenus à s’annoncer.

J’espère vraiment que vous serez intéressés, et n’hésitez pas à en parler autour de vous. C’est une occasion unique de voir le tango sous un angle différent, que j’espère vraiment pouvoir partager avec vous. Nina le connaît déjà pour avoir participé à un de ses stages à Zurich. Nathalie le connaît bien aussi, alors parlez-en aussi avec elles!

Inscrivez-vous auprès de Nathalie Piller par mail ou téléphone (021 624 4918), ou dans les commentaires de ce billet.

technorati tags:

h1

25 de Mayo

jeudi 24 Mai 2007

Demain, c’est l’une des fêtes nationales argentines. On croirait presque que Tangofolie y a pensé dans le choix des dates du festival.

L’une des fêtes, car oui, ils en ont plusieurs. L'(un des )autre(s), c’est le 9 juillet. Paradoxalement, dans les 2 cas, le climat est meilleur à ces dates dans l’hémisphère nord qu’ici.

Je ne sais pas encore ce que je vais en faire ici. On décide au jour le jour.

En Suisse en tout cas, je participais à la fête organisée par l’Association Suisse-Argentine de Lausanne crear.ar, qui a lieu au stade de football de Poliez-Pittet.

Si vous avez des affinités avec l’Argentine, via le tango ou non, n’hésitez pas à vous inscrire et y passer votre dimanche. J’ai toujours regretté qu’il n’y ait pas davantage de liens à Lausanne entre Argentins et le monde du tango argentin.

C’est spectaculaire, il y a des centaines de personnes dans une ambiance bon-enfant, un « asado » (des grillades) avec des pièces de viande spectaculaires, de délicieuses empanadas… Il faut que je m’arrête, la salive commence à dégouliner sur mon clavier.

Cette année la fête n’a pas lieu fin mai, mais le 24 juin. Environ à mi-chemin entre les 2 fêtes nationales! J’ai peine à trouver une adresse de contact sur le site de l’association, mais le classique info@… devrait fonctionner. Sinon, faites-le moi savoir dans mes commentaires.

h1

Du Tango à la Folie à Lausanne!

jeudi 24 Mai 2007

Amis danseurs de tango de l’autre hémisphère, quelle chance vous avez!

A l’heure actuelle, vous êtes sûrement en train de « milonguer » au festival Tangofolie à Lausanne, en écoutant Juan Carlos Caceres ou Color Tango en direct. Petit rappel, évitez de les filmer, en tout cas à Buenos Aires ils n’aimaient pas l’idée de se retrouver sur YouTube le lendemain.

Quant à moi à mon grand regret je rate le festival… Je suis parti par voie de terre de La Paz mardi matin, mais je ne suis arrivé que jusqu’à Salta. (Un billet sur ma vadrouille bolivienne devrait suivre prochainement…)

Déjà que j’avais commencé (la troisième, la bonne) à danser le tango durant l’été 2005, ratant donc le précédent festival… Ah, ces événements bisannuels… Il faudra vraiment que je me concentre pour ne pas rater 2009.

Bref, si le tango vous attire de près ou de loin, et surtout si vous êtes tentés de danser sans avoir franchi le pas jusqu’à présent, allez directement faire un tour au Casino de Montbenon!

Et ensuite, perséverez, prenez des cours et beaucoup de plaisir. C’est vrai, au début c’est pas facile, mais si en tant que débutant, vous sortez régulièrement danser aux milongas, les progrès arriveront plus rapidement que vous l’auriez pensé.

h1

Des Milongas, en veux-tu en voilà

jeudi 5 avril 2007

Voilà quelques semaines que je n’ai rien écrit sur les Milongas de Buenos Aires. Pourtant, je n’ai pas chômé, mais l’inspiration est plutôt venue sur les aspects généraux de la vie argentine que sur le tango à proprement parler.

C’est qu’il y a tellement à dire sur les milongas, et sur ma vision du tango, que je ne sais pas par où commencer, surtout s’il faut rester concis.

Donc pour la vision du tango, on repassera par un prochain billet, et je vais faire un petit rattrapage des milongas du coin, que j’ai eu l’occasion de visiter.

Tout d’abord, il convient de préciser que l’atmosphère d’une milonga dépend du lieu et aussi de qui l’organise. Le Canning le lundi, ce n’est pas la même chose que le Canning le samedi, paraît-il.

Aussi, certains lieux ont une ambiance parce qu’il y a des habitués, des gens qui se connaissent. Dans d’autres au contraire, on y croise juste des touristes qui ne viennent qu’une fois.

Tout cela pour dire que ma liste est assez aléatoire

Mercredis

La milonga gay La Marshall (maintenant à Club Bohemia, Maipú 444 y Corrientes) vaut le détour. L’atmosphère est relax, il y a évidemment beaucoup d’habitués, et pour ceux qui en doutaient, pas de problème, on y croise aussi plein d’hommes qui dansent avec des femmes.

Le tango y est assez libre, et aussi on ne sent pas le regard des autres qui pèse sur soi comme en certains endroits. Il y règne assez logiquement une grande tolérance.

Il faut juste s’habituer à voir parfois nous arriver dessus, si collision il y a (cela peut arriver, tango plutôt nuevo oblige), ou si collision on pense qu’il y aura, 2 hommes parfois costauds et non un couple dont une moitié est plus légère que l’autre.

A l’autre extrême on peut aller à La Nacional (Alsina 1465), une milonga assez select où l’on se fait placer. Tous les hommes dans un coin, les femmes dans un autre, je ne sais pas si c’était fait exprès. Bref, le royaume du cabeceo, sauf que pour inviter les femmes qui sont assises du même côté de la salle mais à 20 ou 30 mètres ce n’est pas facile! Et pas de chance, les toilettes n’étaient pas de ce côté donc pas d’excuse facile pour s’y rendre.

Je crois que le truc, c’est qu’il faut être prêt à aller se rasseoir pas forcément là où on était placés au début, si cet endroit est mal situé ou si les voisines restent insensibles au regard qu’on leur tend, ou pour les femmes, si les hommes ne vous invitent pas.

Jeudis

J’ai eu la chance de voir un jeudi Los Tubatango au Club Villa Malcolm (Cordoba 5064). Un bon groupe, et un bon lieu assez jeune, relax et très bon marché. Je connais surtout les soirées du vendredi (où l’on enchaîne à La Viruta, située à 2 cuadras, après la fermeture à 3 heures, pour danser jusqu’à 6 heures du matin!) mais il y a des milongas ou des prácticas tous les soirs.

Je suis aussi allé à La Viruta (Armenia 1366), un endroit jeune à recommander pour les tangueros dans la vingtaine ou la trentaine. Bon, il y a beaucoup de touristes, ça choque un peu dans tous les sens, mais c’est vivant, c’est animé, bref le contraire d’une milonga traditionnelle.

Les boissons sont pas chères, la piste est géante, et il arrive qu’il y ait des concerts de tango electro. J’ai pu voir Otros Aires cette fois-ci: sympa, même si je n’ai pas autant apprécié que Narcotango, que j’avais vu lors de ma dernière visite.

L’endroit est ouvert du mercredi au dimanche soir, mais le vendredi et le samedi il est déconseillé d’y arriver avant 3 heures du matin car l’endroit est plein à craquer. Donc, pour commencer avant, Villa Malcolm c’est parfait le vendredi.

Pour moi, ce qu’il ne faut pas rater, c’est le cours de tango qui précède la milonga. Pas forcément pour apprendre quelque chose, mais c’est inclus dans le prix d’entrée, et c’est spectaculaire de voir peut-être quelques 200 personnes prendre un cours divisé en 6 niveaux, avec les professeurs qui parlent très fort pour se faire entendre…

Ce soir je vais aller au Niño Bien (Humberto Primero 1462). C’est le jeudi que c’est le mieux là-bas, la salle est grande et il paraît que l’ambiance est bonne pour une milonga traditionnelle.

J’y étais allé un dimanche une fois pour la fin du CITA, le Congrès International de Tango Argentin. C’était une soirée spéciale, avec plein de monde, et plein de démonstrations. J’avais particulièrement aimé celle de Nancy Louzán (non, pas Lausanne) et Damián Esell. Peut-être parce qu’elle était enceinte, ça ressemblait plus à du tango qu’à la gymnastique qu’on peut voir dans certaines démos.

J’aurais aussi pu aller au Club Español (B. de Irigoyen 160), un très beau salon qui fait milonga durant l’après-midi mais j’ai d’autres plans.

Vendredis

La Confiteria Ideal est un lieu à ne pas rater. Il y a plus de monde le soir que durant la milonga de l’après-midi, et il y a souvent des concerts. J’y ai vu Color Tango de Roberto Alvarez, que je vous recommande fortement quand ils passeront à Lausanne en mai pour les Tangofolies. J’ai trouvé le chanteur Roberto Decarre impressionnant. J’étais en train de danser quand il a commencé à chanter, j’ai levé la tête et pensais voir un homme d’un certain âge. Je trouve qu’il a une voix de personne mûre, alors qu’il est super jeune.

Un conseil: évitez de sortir votre appareil photo pour filmer en vidéo le concert, Roberto Alvarez n’aime pas ça du tout.

Une autre fois, je suis allé à Flores, à La Baldosa (Falcón 2750), voir Los Reyes del Tango. Ils sont sensés être les meilleurs, ils ont joué avec les plus grands mais j’ai trouvé leur concert trop court. J’ai l’impression que personne n’a cru que c’était la fin, d’où peu d’applaudissements. Le lieu est un peu excentré, mais il vaut la peine quelques fois de sortir des sentiers battus pour aller là où moins de touristes vont, et se rendre compte à quel point Buenos Aires est une grande ville.

J’aurais voulu aller à une milonga à Cochabamba 444, une milonga où vont presque seulement des Argentins, plutôt jeunes. Au lieu de ça je suis allé au Club Independencia 572 où des amis m’attendaient, une salle sympa pour une milonga calme sans chichis, pas beaucoup de monde pour un vendredi soir et un toit qui fuyait. La salle est sympa mais il paraît que les milongas ont de la peine à prendre là-bas.

Samedis

Je suis enfin allé au Sunderland Club, à Villa Urquiza (Lugones 3161, près de l’Avenida Congreso). C’est très excentré comme endroit, mais cette milonga qui a lieu dans une salle de basketball décatie est une remontée dans le temps à ne pas rater.

C’est l’un des rares lieux où l’on danse simple, de manière bien éduquée, et où l’on peut retrouver l’essence du tango qui pour moi est la connection entre les partenaires et non la multiplication des figures (mais ceci est une autre histoire.)

Durant toute la soirée, je n’ai pas eu à subir une collision bien que la piste ait été très encombrée.

J’ai eu l’occasion de voir danser Géraldine Rojas durant la milonga, selon certaines la meilleure danseuse de tango de Buenos Aires. Une pureté dans le mouvement des jambes et des pieds…

Osvaldo Zotto et Lorena Ermocida ont aussi fait une démonstration improvisée, dans la lignée de ce tango original que je recherche. On pourrait dire que durant les deux morceaux ils n’ont « rien » fait. Mais avec la manière dont ils dansaient, ils n’avaient rien besoin de faire de plus que « simplement » danser pour que l’on soit pris par l’émotion.

Samedi passé je suis allé à la milonga Bien Pulenta (Perón 2547). C’était assez distingué, une bonne adresse, une jolie salle où il y a des shows pour touristes aux autres moments de la semaine: donc un peu kitsch. Et ce n’est pas un lieu d’habitués, ce qui nous a fait ressentir un léger manque d’ambiance bien que la soirée ait été dans l’ensemble agréable.

Dimanches

Le dimanche est la soirée des milongas en plein air. Celle que je préfère est celle de la Glorieta de Barrancas de Belgrano. Le kiosque du Parc de l’Indépendence à Morges un jeudi soir d’été, puissance 10. L’endroit est fréquenté surtout par des Argentins, s’il fait beau il y a vraiment beaucoup de monde, surtout à l’heure de pointe entre 21 et 22 heures. On y danse également le samedi soir.

Sur le chemin du retour après le souper, on peut s’arrêter à La Viruta pour finir la soirée.

Il est aussi possible de danser sur la Plaza Dorrego à San Telmo, une atmosphère agréable également, mais plus petit, avec plus de touristes en spectacteurs et sur la piste.

Dimanche passé il y avait un risque de pluie, donc le tout a été annulé, je suis donc allé au Centre Culturel Torquato Tasso (Defensa 1575, à côté du Parque Lezama). Là aussi, on vous place, mais il ne faut pas hésiter à bouger un peu pour avoir plus de chances de cabécéer ou se faire cabécéer. Il y a régulièrement des concerts là-bas.

Des amis sont allés à Lo de Celia, une milonga traditionnelle avec des tangueros un peu plus âgés.

Lundis

Je fatigue un peu, peut-être mon lecteur aussi. J’ai tendance à me reposer le lundi, peut-être un héritage de Lausanne où c’est le seul soir sans tango. Peut-être aussi parce que j’ai décidé que je n’allais plus au Salon Canning ce jour-là.

Il paraît que le Club Gricel est sympa, aussi avec un public plus âgé, et Villa Malcolm est bien aussi du côté des plus jeunes.

Mardis

Sur la route de la Catedral mentionnée lors d’un précédent billet, je me suis arrêté à la Practica X (prononcer « équis ») de Pablo Inza (Anchorena 641). Près du Shopping Abasto, c’est l’un des rares endroits tanguesques de Buenos Aires qui est assez glauque, donc mieux vaut prendre le taxi. C’est un endroit à tango nuevo, une très grande salle, beaucoup de monde, dont les « meilleurs » danseurs et professeurs de Buenos Aires. Les deux premières femmes que j’ai invitées enseignaient le tango. Donc préparez-vous à une ambiance particulière entre touristes et argentins, entre superbes expériences de danse et grosses têtes qui ne passent pas par la porte.

Je suis allé mardi passé au Porteño y Bailarín (Ríobamba 345,  y Corrientes), un endroit particulier puisqu’il y a 2 petites pistes de danse, dans une grande salle en L. Quand j’y suis allé, la seconde était presque vide, donc l’idéal lorsque je souhaitais souffler et danser avec un peu plus d’espace, faire des choses un peu plus originales.

Enfin, juste à côté, il y a El Beso (Ríobamba 416, y Corrientes), une autre petite salle assez traditionnelle mais centrale, donc avec beaucoup de touristes et peu d’espace.

Voilà, ouf, j’ai fait le tour de la semaine, et de mon actualité tango de la dernière quinzaine. J’espère n’avoir rien oublié…

Bravo, vous êtes arrivés au bout, c’est l’heure de la cortina, vous pouvez aller vous reposer un moment!

h1

La Catedral a rouvert le mardi

mercredi 14 mars 2007

Il y a 2 Catedrales a Buenos Aires: l’une sur la Plaza de Mayo, un lieu de culte qui pour moi ressemble à un Palais de la Bourse depuis l’extérieur, et l’autre à Sarmiento 4006 y Medrano, une milonga alternative et relax pour danser le Tango, où il n’y a pas besoin de se mettre sur son 31.

Mon Trifouilli-les-Oies s’est avéré bien sympa, j’ai beaucoup aimé cet endroit: les codes ça va un moment, mais entre danser avec une débutante enthousiaste ou une experte qui s’ennuie, le choix est vite fait.

Le niveau était donc beaucoup plus basique, avec des gens qui découvraient le tango, d’autres qui le dansaient depuis 2 mois, et quand mème quelques personnes expérimentées: un bon mélange.

Et comme en plus j’ai aussi eu droit à une série de danses géniales avec une fille qui travaille dans le Tango de scénario (les shows pour touristes), la soirée était très bien. C’était après une interruption, curieusement il y avait personne sur la piste, et je me disais que je n’allais pas trouver une inconnue à inviter dans ces conditions. Je me suis lancé, elle a accepté, et ensuite d’autres nous ont rejoint, je me sentais plus confortable. A postériori, je comprends pourquoi ça ne lui posait pasa de problème, vu qu’elle travaille sur scène tous les soirs.

Parmi les femmes expérimentées, il y a vraiment celles qui  dansent bien et celles qui croient bien danser. La bonne danseuse s’adapte au niveau de son partenaire…

La Catedral avait fermé à la suite de l’incendie dans une discothèque qui avait fait presque 200 morts le 30 décembre 2004. Pour raisons ils avaient fermé tous les endroits de rassemblement festif pour ne les rouvrir que progressivement une fois que les critères de sécurité avaient été validés.

Depuis environ 4 mois elle a rouvert, c’est vraiment un lieu que je conseille à ceux qui veulent un contrepoids aux soirés traditionnelles parfois un peu coincées (dans tous les sens du terme). A la catedral, c’est donc le contraire: relax, et espace. Je ne suis pas sûr des jours d’ouverture, mais il semblerait que le meilleur soir soit le mardi.