Archive for décembre 2006

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Dancing in the Rain

dimanche 17 décembre 2006

Je suis content, je me suis offert un petit cadeau de Noël avant l’heure: le livre d’Antonio Pau, Tango – musique et poésie.

Il me donne l’occasion de remplir les énormes fossés de mon inculture tanguesque à coup d’informations ou d’anecdotes.

J’y apprends par exemple que la Finlande serait le 2ème pays du tango, qu’il y a là-bas un festival en été à Seinakoji (non, je ne cite pas cette ville de mémoire, j’ai même dû rouvrir 3 fois le livre pour l’épeler correctement!) où 100’000 Finlandais amateurs de tango accourent pendant que les 20’000 habitants de la ville décampent. Où la spécialité serait la danse en doudoune et tenant un parapluie, vu qu’il paraît qu’il tombe toujours des cordes cette semaine-là!

Si quelqu’un veut m’emprunter le livre, qu’il s’annonce.

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Tango à Barcelone

dimanche 17 décembre 2006

Je prévois d’aller quelques jours découvrir la scène du tango à Barcelone, à l’occasion du Nouvel-An. S’il y a des intéressés à se joindre à l’expédition, qu’ils s’annoncent.

En espérant que la movida du Tango soit plus animée là-bas qu’ici durant les fêtes… Je vous tiendrai au courant si je découvre des coins sympas.

Ici, d’après les informations que j’ai, ça va être le calme plat entre le 21 décembre et le 6 janvier. L’occasion de faire un petit break, avant de commencer 2007.

Pour le salut des tangomanes du coin, si un lecteur a connaissance d’une soirée dans l’arc lémanique durant cette période, qu’il n’hésite pas à insérer un commentaire.

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Crear.ar: L’Argentine n’est pas synonyme de Tango

dimanche 17 décembre 2006

Hier soir, j’étais à la soirée de Noël de crear.ar, l’association des Argentins de Lausanne. Une soirée sympa, avec un concert sympa de musique argentine: chacareras, zambas, etc… Sans oublier quelques tangos et milongas.

C’est très spécial, les Argentins de Lausanne ne dansent pas le tango (1), ne savent pas le danser (2), ou ne veulent pas le danser (3).

  1. C’est un fait, pour les quelques tangos et milongas qui ont été chantées, je devais être le seul avec les pieds qui me démangeaient, démangeaient, démangeaient. La chacarera avait un peu plus de succès.
  2. C’est vrai aussi, à priori. Les Argentins de Lausanne actifs dans l’association sont arrivés pour la plupart il y a une vingtaine d’années, à l’époque où chez eux le tango était démodé, une affaire de vieux. D’autres sont arrivés il y a 5 ans, à l’occasion de la crise. Trop tôt pour vivre le renouveau du tango à Buenos Aires?
  3. Dans certains cas, idem. Marre des stéréotypes. Eh non, tous les Argentins ne dansent pas le tango, de même que tous les Suisses ne sont pas fromagers, horlogers ou yoddleurs, comme certains touristes seraient en droit de le penser.

Lors de mon dernier voyage à Buenos Aires il y a un an, le seul que j’aie fait en tant que tanguero (débutant…), j’ai trouvé que le tango était assez populaire parmi les jeunes porteños. J’ai pris ça pour un renouveau, mais loin de moi l’idée d’en faire l’assertion définitive. Et même dans ce cas, je suis sûr que la majorité n’arpente pas les milongas!

Sachant qu’en plus le tango est beaucoup moins populaire hors de la capitale, on peut dès lors comprendre pourquoi il faut se lever tôt pour trouver un Argentin dansant le tango à Lausanne.

J’espère qu’à l’avenir quelques Argentins d’ici se mettront au tango, et que quelques danseurs suisses rejoindront el tanguero solitario de l’Association crear.ar…

Histoire de justifier, ou disons renforcer le terme « argentin » que l’on accole à « tango » pour éviter la confusion avec le tango traditionnel qui fait partie des danses de salon.

Histoire également de créer quelques liens.

Prochaines dates, entre autres:

  • une soirée Pulpería un samedi à la mi-mars
  • le spectaculaire Asado argentin pour célébrer la fête nationale argentine du 25 mai, le dimanche qui suit la Pentecôte.

J’aurai l’occasion de reparler de ces événements.